Mais à la surface, des habitants réunis en collectif se battent contre ce stockage souterrain.
Enfouir ces déchets leur semble trop expérimental pour être une solution définitive.
“On ne sait pas ce qui va se passer sous terre, parce que si c’est enfoui, ce sera pour des milliers d’années ! Et nous disons : il faut maintenir ces déchets en surface et près des sites de production pour limiter les transports. On n’a pas la solution miracle, mais le bon sens nous dit : on coupe le robinet, on ferme le robinet” insiste Corinne François, militante du collectif “Bure Stop”. Aux côtés de ces habitants, l’ONG Greenpeace déplore des problématiques qui, selon elle, fragilisent ce projet : des questions sur la sûreté et les risques d’incendie, des questions sur la logistique, l’économie et l’éthique de ce centre de stockage.
Avant d’avoir – peut-être un jour – de nouvelles solutions technologiques, ces écologistes veulent que les déchets les plus radioactifs restent stockés en surface.