Karima Razzouk s’est vue retirer la garde son fils autiste de 19 ans, Adam. Pour elle, il a été victime d’un "guet-apens, organisé par un huissier et deux policiers en civil" et elle dénonce fermement un manque de considération des personnes handicapées. L’histoire de Karima s’inscrit dans un schéma de violences à l’égard des mères pour le collectif "Les Mères Veilleuses" qui soutient la maman.
Démunie face à la perte de la garde de son fils, Karima Razzouk témoigne pour Les Grenades. Adam, qui est majeur vulnérable du fait de son autisme, lui a été retiré il y a plus d’une semaine lors d’une saisie par un huissier. Depuis, elle n’a plus de nouvelles, pas même un appel visio. "Le père mélange la violence et la haine qu’il a envers moi pour utiliser Adam, et les magistrats font des raccourcis. Et je suis certaine que je ne suis pas la seule qui a un enfant avec des besoins spécifiques, devenu majeur, et qui se retrouve avec un ex violent", raconte-t-elle.
"Cet événement est le dernier en date d’une longue liste d’atteintes flagrantes à la réputation de la mère, dans l’objectif unique de la séparer de son fils", écrit le collectif des Mères Veilleuses, qui rassemble des mamans célibataires et qui soutient Karima, dans un post appelant au rassemblement pour "libérer Adam". De son côté, l’avocat du père n’a pas souhaité faire de commentaires. "Nous n’avions pas de déclaration à faire, si ce n’est que tout est légal", a-t-il précisé.