Maël H., 21 ans, est condamné à huit mois de prison dont six avec sursis probatoires pour cyberharcèlement. Sa victime était la chanteuse Hoshi, à qui il doit également verser 5000 euros de dommages et intérêts.
Internet, ce n’est pas la cour des miracles. Et l’écran ainsi que la distance qu’il installe n’exemptent qui que ce soit de répondre de ses actes. Maël H., 21 ans, l’aura compris : le jeune homme est condamné à huit mois de prison dont six avec sursis probatoires (donc 2 mois de prison ferme) pour avoir harcelé en ligne la chanteuse Hoshi, à qui il doit également verser 5000 euros de dommages et intérêts.
Depuis le 14 février 2020, Mathilde Gerner (de son vrai nom) subit un harcèlement en ligne "en meute". Elle, qui a embrassé une femme sur scène après avoir interprété son titre "Amour Censure", s’est effectivement pris une vague de haine sur les réseaux et a reçu une flopée de messages homophobes.
Parmi les harceleurs se trouve Maël H., un jeune homme de 21 ans qui, lors de ses auditions a reconnu avoir envoyé plusieurs messages insultants à Hoshi. Dès que cette dernière le bloquait, Maël s’empressait de créer un nouveau compte pour s’attaquer à elle. Le Huffingtonpost rapporte que selon les dires de l’accusé, ses écrits n’avaient rien "de diffamant" ni de menaçant. Qualifiant ses messages de "paroles en l’air" et "peu cordiaux", le jeune homme a affirmé avoir voulu "se défouler" car "il ne se sentait pas bien". Il a d’ailleurs avoué être étonné que les enquêteurs l’aient retrouvé.
S’il fait des propos qu’il a tenus des euphémismes, Maël a tout de même envoyé une série de messages truffés d’insultes telles que "grosse truie", "sale gouine" ou encore "sale lesbienne" à Hoshi. Des propos homophobes qui ont motivé la sentence du tribunal correctionnel de Paris qui est tombée ce vendredi 2 juin.