Ce qui est un peu particulier dans ce cas-ci, c’est que la justice a découvert ces agissements dans le cadre de l’enquête liée à l’attaque terroriste d’un magasin Hyper Casher, à Paris.
C’était en janvier 2015. Souvenez-vous : très vite, la police va découvrir que certaines armes utilisées par l’auteur, Amedy Coulibaly, avaient été fournies par des intermédiaires belges issus notamment de la région de Charleroi.
Un nom est cité, celui d’un ingénieur de Marcinelle, Patrick H. Son matériel informatique est saisi et les enquêteurs constatent que l’intéressé exerce illégalement la profession de détective privé.
Ce quinquagénaire propose de placer des balises GPS sur des véhicules pour prouver des adultères et il fait sa pub via des toutes-boîtes. Rien à voir donc avec les attentats de Paris mais cela dit, c’est interdit de mener ce type d’investigations sans avoir l’agrément nécessaire.
Il s’est donc retrouvé devant le tribunal correctionnel de Charleroi. Le parquet réclame une peine de prison avec sursis. Le prévenu, lui, plaide l’acquittement affirmant avoir placé des balises très occasionnellement " comme l’exigent, dit-il, les assurances pour retrouver une voiture après un vol".
Le jugement est attendu pour le 2 octobre.