Un Belge sur dix se prive de loisirs ou de relations sociales pour des raisons financières et un Belge sur cinq n'arrive pas à joindre les deux bouts. Ces chiffres sont issus des résultats d'une enquête statistique sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) publiée lundi par l'Office belge de statistique Statbel. L'enquête livre ses premiers résultats quant à l’évolution de la pauvreté en Belgique en 2018.
En 2018, en Belgique l'enquête estime que :
- 5% (un Belge sur vingt) de la population était confrontée à une situation de privation matérielle sévère.
- 25% des Belges (un Belge sur quatre) estiment qui leur est impossible de partir en vacances ou qu'ils ne peuvent pas faire face à des dépenses imprévues.
- 10% (une personne sur dix) des Belges se privent de loisirs ou de relations sociales pour des raisons financières.
- Au total, 19% (une personne sur cinq) des Belges déclarent avoir des difficultés à joindre les deux bouts.
Ces résultats provisoires sont les premiers indicateurs disponibles quant à la pauvreté en Belgique en 2018 issus de l’enquête SILC et qui seront complétés dans les prochains mois par les indicateurs monétaires. Parmi les premiers résultats de l'enquête, on peut pointer notamment le chiffre des personnes qui vivent dans des situations de pauvreté importante. Ce qu'on appelle la privation matérielle sévère.