"Un an, une nuit" d’Isaki Lacuesta : se reconstruire après le drame des attentats de Paris

Les attentats de Paris marquent le point de départ de cette histoire. Ramon et Céline forment un merveilleux couple, très complice. Le soir du 13 novembre 2015, ils sont parmi la foule du Bataclan, la salle de concert parisienne visée par les terroristes. S’ils réchappent à ce drame, ils gardent en eux des images tragiques. Céline veut tout oublier pour passer à autre chose. Ramon, lui, veut comprendre. Mais est-ce qu’il y a quelque chose à comprendre ?

Ce film est réalisé par le cinéaste espagnol Isaki Lacuesta dont les films, balancés entre fiction et documentaire, sont toujours salués en Espagne. Des films qui ne sortent pas (voire très peu) chez nous. "Un an, une nuit" s’inspire du livre "Paix, amour et death metal" du romancier (lui aussi espagnol) Ramon Gonzales, l’un des rescapés du Bataclan. Et à travers cette histoire (comme dans le film "Revoir Paris" avec Virginie Efira), Lacuesta nous raconte comment nous pouvons sortir d’un tel drame, survivre à un tel cauchemar ! ?

Pour y arriver, le réalisateur utilise pas mal de flash-backs comme des souvenirs qui viennent hanter ses personnages, tous ces sentiments étranges dont on n’arrive pas à parler… pour lesquels les mots ne sont pas assez forts. Ces personnages vivent donc cette situation de manière radicalement différente. Mais quoi qu’il arrive, ce n’est que par le dialogue qu’ils pourront s’en sortir. Raconter l’indicible, il est là le véritable pari de ce film. Le raconter et surtout le jouer… mais pour ça, vous pouvez compter sur Noémie Merlant et Nahuel Perez Biscayart, les deux incroyables interprètes de ce drame !

Ce classique parmi les classiques du cinéma français réalisé par Krzysztof Kieslowski avec Irène Jacob dans le rôle principal ressort en salles en version restaurée… pour encore plus de beauté et de poésie.

Véronique est une jeune femme de 20 ans, surdouée de la musique qu’elle enseigne aux enfants. Véronique est orpheline. Elle court après la vie, l’amour, passionnément, éperdument, quitte à en être toujours essoufflée, elle qui souffre d’une maladie cardiaque. De l’autre côté, en Pologne, il y a Weronika. Ces deux jeunes filles n’ont rien à voir l’une avec l’autre et pourtant, elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Elles ressentent les mêmes choses, les mêmes émotions. Elles semblent liées mais par quel mystère ?

"La double vie de Véronique" est une fable, un conte sur les rêves et les sensations. Une œuvre esthétiquement belle (la qualité de la photo, de la mise en scène, la musique), une invitation à quitter le réel pour l’imaginaire, centrée sur une interrogation : est-ce que nous avons tous quelque part sur terre un double qui ressent la même chose que nous ?

Depuis sa sortie en 1991, Irène Jacob n’a jamais cessé de nous hanter… par la qualité de son jeu, son romantisme et son innocence.

Le cinéma Palace nous invite à replonger dans "La piscine", film sorti en 1969, pour assister aux retrouvailles sur grand écran de deux icônes du cinéma français, à savoir Romy Schneider et Alain Delon. Des icônes d’une beauté incroyable mais aussi et surtout les stars d’un film sulfureux, d’un thriller tendu réalisé par Jacques Deray.

Ce film raconte les vacances paradisiaques d’un couple, Marianne et Jean-Paul. Un couple dérangé par la venue à l’improviste d’Harry, le meilleur ami de Jean-Paul et ancien amant de Marianne. Harry est venu accompagné de sa fille, Pénélope. Elle a 18 ans. Et entre ces quatre-là, un jeu de séduction va démarrer… un jeu mortel…

Tout est beau dans ce film… et dramatique ! Beau et dramatique comme l’univers de Romy Schneider. Un univers à découvrir à travers la très belle exposition que lui consacre le cinéma Palace au centre de Bruxelles.

Une exposition faite de photos, d’affiches, de vidéos et d’autres objets ayant appartenu à la star ! De quoi mieux comprendre son parcours professionnel, de quoi se glisser à ses côtés pour redécouvrir ses plus beaux films comme "La piscine" bien entendu mais aussi "César et Rosalie", "La mort en direct" ou le brillantissime "Les choses de la vie".