Comme beaucoup d’enfants ukrainiens, Anna et Suzy sont venues avec leur famille en Belgique pour se mettre à l’abri.
Rester sur place et vivre dans la peur ou tout abandonner, un choix pas facile qu’Anna comprend très bien. Depuis le début de la guerre, plus personne n’est en sécurité. Les Ukrainiens doivent régulièrement se cacher dans des abris sous terre pour éviter les bombes russes.
Suzy partage sa difficulté de comprendre et de s’exprimer en français, une langue qu’elle apprend depuis son arrivée en Belgique. Les écoles qui accueillent des enfants ukrainiens ont dû s’adapter et faire de leur mieux pour les aider à suivre les cours et à s’intégrer.
D’autres enfants sont restés en Ukraine. Comme Egor, 13 ans et Cleb, 11 ans. Pour eux comme pour la plupart des élèves ukrainiens, l’école se déroule désormais à la maison, derrière un écran d’ordinateur. Comme pendant le confinement mais avec un poids bien plus lourd en raison du conflit. Ces six derniers mois, une école est détruite tous les 2 jours en Ukraine.
Et les enfants belges ? Il y a un an, ils exprimaient leur crainte de voir la guerre arriver en Belgique. Un an après, les quelques enfants que nous avons interrogés ne semblent pas vraiment s’être débarrassés d’un sentiment de peur et de sécurité.