Aujourd’hui, 95% de la situation a retrouvé une certaine normalité. "Il reste quelques traces de cette cyberattaque mais qui sont de l’ordre du détail. Cela n’a plus aucun impact sur l’offre et la qualité des soins que l’on prodigue dans nos hôpitaux", remarque Pascal Mertens, directeur général de l’intercommunale.
Durant cette année, les procédures de sécurité ont été revues. "Il y a à présent des antivirus plus puissants régulièrement mis à jour. Puis pour entrer sur l’intranet, il faut à présent passer par divers éléments plus contraignants. Certains membres du personnel estiment d’ailleurs que cela est trop lourd. J’en tire la conclusion que cela fonctionne. Aujourd’hui, notre réseau est davantage sécurisé. J’ai d’ailleurs l’intime conviction qu’il contient moins de failles. Mais le risque zéro n’existe pas. Les hackers restent des criminels professionnels."
Les équipes informatiques ont elles aussi été renforcées. "Rapidement, nous avons pu augmenter nos effectifs de 10 à 15%. Nous avons recruté des bacheliers en informatique pour parvenir à répondre à la masse de travail. Aujourd’hui, une seconde phase de recrutement va débuter. Nous recherchons des profils plus spécialisés. Un poste va aussi se créer pour offrir une place à un manager qui s’occupera de la stratégie cyber", conclut le directeur général.
Pour ce qui est de l’aspect judiciaire, l’instruction est toujours en cours. Et personne ne se confie sur le paiement ou non de la rançon demandée par les hackers, dont le montant reste pour l’heure secret.