Guerre en Ukraine

Ukraine : les événements de ce 20 janvier 2023, 328e jour de guerre

Un immeuble détruit par une frappe russe

© Dimitar DILKOFF / AFP

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Par Anthony Roberfroid, Sandro Faes Parisi, Alain Lechien avec agences

Alors que le conflit est dans son 328e jour de guerre, la possibilité d’une nouvelle offensive russe en février fait son chemin. Et outre les divers éléments déjà présents dans les médias, d’autres pourraient laisser penser que les deux camps fourbissent leurs armes, certains que ce n’est plus qu’une question de temps. Ce mercredi à Davos, le secrétaire général de l’OTAN a d’ailleurs été clair : "Poutine a montré qu’il était prêt à sacrifier des milliers de vies et bénéficie du soutien d’autres régimes autoritaires comme l’Iran pour se fournir en armes. Il serait donc très dangereux de sous-estimer la Russie".

Des mots, ceux de Jens Stoltenberg, qui résonnent avec ceux de Volodymyr Zelensky dont les demandes insistantes s’appuient sur la conviction que ni Poutine, ni l’armée russe et ni Wagner, ne compte abandonner. À Moscou, des batteries anti-aériennes ont fait leur apparition, comme si la capitale risquait dans les temps prochains de faire l’objet de frappes. Un nouveau signe du risque d’emballement

Des aides militaires qui font l’objet de la rencontre entre alliés de l’Ukraine de ce vendredi à Ramstein. "Des chars doivent être livrés" à l’Ukraine, a déclaré jeudi le président du Conseil européen Charles Michel à l’issue d’une visite à Kiev où il a notamment échangé avec le président Volodymyr Zelensky.

Les États-Unis ont annoncé de leur côté une nouvelle tranche d’aide militaire à l’Ukraine pour un montant total de 2,5 milliards de dollars, avec notamment des centaines de véhicules blindés de divers types, mais pas de chars lourds Abrams.

Une annonce qui intervient alors que la semaine dernière, le directeur de la CIA, William Burns, s’est secrètement rendu à Kiev afin de rencontrer le président Volodymyr Zelensky afin de le rassurer sur l’aide militaire à venir et discuter des objectifs militaires pour les mois à venir.

Au Forum économique mondial de Davos, Boris Johnson a réitéré le fait que les alliés ne doivent pas hésiter à suivre l’exemple du Royaume-Uni vers une augmentation des fournitures militaires à Kiev. L’ex-Premier ministre n’a par ailleurs pas hésité à se moquer ouvertement de Vladimir Poutine en le comparant à "Joe, The Fat Boy", le personnage indolent des Pickwick Papers de Charles Dickens. "Il croit qu’il nous donne la chair de poule avec ses attitudes menaçantes, il n’est pas crédible […] Il ne déclenchera pas de guerre nucléaire."

Sur le terrain, dans la noirceur des tranchées, un trait d’humour, léger, au détriment de notre pays, se diffuse et rencontre un certain succès auprès soldats des soldats russes. S’appuyant sur l’annonce du ministère des Affaires étrangères de l’envoi de 3000 tonnes de sel de voirie à l’Ukraine, ce trait d’humour présume que nous ayons pris au premier degré la perte de la ville de Soledar, connue pour ses mines de sel, "ses dons de sel", "dar sole" en ukrainien.
"La Belgique enverra à l’Ukraine 3000 tonnes de sel de voirie. C’est ce qu’indique le communiqué du ministère des Affaires étrangères du royaume. Les Belges, apparemment, ont pris la nouvelle trop littéralement que l’Ukraine avait perdu Soledar."

Relisez le déroulé de ce 328e jour de guerre en Ukraine ci-dessous :

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