Y participeront Joe Biden, Justin Trudeau (Canada), Ursula von der Leyen (présidente de la Commission UE), Charles Michel (président du Conseil UE), Mario Draghi (Italie), Jens Stoltenberg (chef de l'OTAN), Olaf Scholz (Allemagne), Andrzej Duda (Pologne), Klaus Johannis (Roumanie), Boris Johnson (Royaume-Uni) et Emmanuel Macron (France), a précisé l'Elysée.
A la mi-journée, le son de bombardements était audible à Stanitsa Louganska, une ville de l'Est de l'Ukraine sous le contrôle des forces gouvernementales, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place. Déjà touchée la veille par des tirs qui ont endommagé une école maternelle et plusieurs maisons, la localité restait partiellement privée d'électricité vendredi.
Que prévoit Vladimir Poutine ?
Dans cette situation très tendue, les regards étaient tournés de nouveau vers le président russe Vladimir Poutine dont les intentions concernant l'Ukraine restent troubles.
Vendredi après-midi, il reçoit son allié bélarusse Alexandre Loukachenko chez qui de vastes exercices militaires conjoints sont en cours.
Samedi, le maître du Kremlin doit superviser des manœuvres de ses "forces stratégiques", dont des essais de missiles balistiques et de croisière.
Escalade des tirs
La Russie a affirmé vendredi procéder à de nouveaux retraits de la frontière ukrainienne, des informations qui laissent Kiev et les Occidentaux sceptiques.
"Cela n'a pas lieu", a déclaré vendredi devant les députés le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov, selon lequel la Russie a massé 149.000 soldats à la frontière ukrainienne.
Faisant état d'une situation "anormale", il a accusé les séparatistes soutenus par Moscou d'avoir commis jeudi 60 violations de la trêve contre "deux à cinq par jours en moyenne" ces derniers mois.