"Combattre, combattre, combattre". Ne rien céder, défendre ou gagner le moindre pouce de terrain. A l’arrière du front de Kreminna, une ville clé sous occupation russe dans l’est de l’Ukraine, des soldats ukrainiens reconnaissent faire face à un ennemi "coriace".
"Nous les combattons tous les jours, par tous les temps. Nous attaquons dans la direction de Kreminna, mais ils ne sont pas faciles à vaincre. Ils sont bons, ils sont coriaces", raconte "Koulak", un militaire de 24 ans rencontré à Yampil, un village repris fin septembre par les forces ukrainiennes, situé à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Kreminna.
"Nous avons eu quelques succès côté ukrainien, pas énormes. L’adversaire ne renonce pas", admet le jeune soldat en souriant, assurant garder un "très bon moral".
Kreminna, située dans la région de Lougansk, est le théâtre d’intenses combats. L’armée ukrainienne observe le black-out sur son activité dans cette zone, mais le gouverneur de la région, Serguiï Gaïdaï, multiplie les messages encourageants – et contradictoires – sur Telegram depuis quelques jours.