Une journaliste tunisienne placée jeudi en détention pour avoir critiqué via les réseaux sociaux le ministère de l’Intérieur, a été remise en liberté vendredi, a indiqué à l’AFP son avocat.
Chahrazed Akacha, rédactrice en chef d’un site local d’information, reste sous le coup de poursuites judiciaires, a ajouté l’avocat, Me Samir Dilou.
Sa détention pour des publications sur les réseaux sociaux critiquant le ministère de l’Intérieur a été vivement dénoncée par le syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), qui y a vu un nouveau signe d’un "véritable recul" de la liberté d’expression en Tunisie.
Il lui est reproché d’avoir "nui à la quiétude d’autrui à travers les réseaux publics de télécommunications", selon le Snjt.
Ces poursuites contre la journaliste, critique du coup de force du président Kais Saied fin juillet, ont été lancées à la suite de publications sur son compte Facebook critiquant le ministère de l’Intérieur.