Le milliardaire russe, qui avait racheté les Blues en 2003 et en a fait une des principales forces du football anglais, ne fait pas encore partie des personnalités visées par les sanctions financières décidées par le gouvernement britannique.
Interrogé plusieurs fois sur le sujet avant le huitième de finale de la Coupe d'Angleterre contre Luton (D2), Tuchel a interrompu une nouvelle question d'un journaliste en lui disant: "Ecoutez, il faut que vous arrêtiez, honnêtement. Je ne suis pas un politicien !".
"Je n'ai jamais vécu la guerre. Donc même quand j'en parle, ça me met mal à l'aise de répondre, parce que je suis très privilégié et que je suis assis ici, en paix", a-t-il poursuivi.
"Vous devez arrêter de me poser ces questions parce que je n'ai pas de réponse pour vous", a encore ajouté le coach allemand.
Tuchel a, une nouvelle fois, insisté sur le fait que son travail au quotidien n'était nullement affecté par le recul pris par Abramovitch.
"Je suis en contact quotidiennement avec Petr Cech (conseiller performance du club) et très régulièrement avec (la directrice exécutive) Marina Granovskaia sur la façon d'améliorer l'équipe", a expliqué le coach.
"Cela ne s'arrêtera pas parce qu'ils restent en fonction. Mais le rôle de M. Abramovitch, ce n'est pas à moi de le commenter, parce que je n'en sais pas suffisamment sur le sujet", a-t-il balayé.