Le nom de code de l’opération : "Café Filtré". Les parents ont peur de l’impact de la pollution sur leurs enfants. Ce vendredi matin, ils se sont mobilisés devant 38 écoles en Belgique pour manifester.
La sonnette d'alarme : un rapport de Greenpeace
Les parents réagissent à un rapport de Greenpeace. Il indique que 61% des 222 écoles sondées en Belgique sont exposées à une trop grande quantité de dioxyde d’Azote (NO2). Ce gaz est très nocif, surtout pour les jeunes enfants.
Une mobilisation nationale
L’objectif de cette action est d'interpeller et de sensibiliser : "Il faut que les décideurs politiques prennent conscience qu’il est urgent d’envisager autrement la mobilité. Les pays voisins ne manquent pas de bons exemples (Amsterdam, Copenhague, Vienne, Montréal…). Mais il faut aussi un changement individuel de mentalité et que chacun comprenne que l’utilisation de la voiture doit être la plus limitée possible", peut-on lire sur le site internet de l’opération.
Ce vendredi matin, devant l’école primaire Carolus Magnus à Schaerbeek, une cinquantaine de parents et d’enfants étaient présents avec des pancartes affichant le slogan : "Au secours, j’étouffe". Pendant une vingtaine de minutes, ils ont applaudi les vélos et sifflé les automobilistes : "On interpelle les personnes qui sont seules dans leur voiture pour qu’ils prennent conscience que ça pollue beaucoup, et qu’il y a d’autres moyens pour se déplacer en ville", nous confie l’une des mamans, un masque antipollution sur le visage. "La pollution pour les écoles, c’est terrible", conclut-elle.
Ce vendredi matin, 38 écoles se sont mobilisées à travers le pays. L’objectif est de reproduire l’opération tous les vendredis, jusqu’aux élections communales en octobre prochain.