Je crois que c’est l’écrivain Daniel Pennac qui disait que le pire dans le pire, c’est l’attente du pire. Mais comme il a tellement raison ! On l’a encore vu durant ces derniers mois et semaines avec le prix du gaz. Regardez, souvenez-vous de tous ces articles avec l’expression "Winter is coming", le titre d’un feuilleton célèbre pour nous annoncer un hiver très rude et ultra-cher pour notre portefeuille.
Oui, sauf que pour le moment, le prix du gaz est en très forte baisse, moins de 40% et cela ne fait pas la une des médias. J’étais encore à table avec des dirigeants d’entreprise il y a deux jours de cela et sauf un seul d’entre eux, aucun n’était au courant que le prix du gaz est en forte baisse. Sans doute parce qu’à force d’être gavé de mauvaises nouvelles, on en arrive presque à penser que les bonnes sont des fake news. Et pourtant, comme le fait remarquer mon commentateur boursier préféré Marc Fiorentino. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il y a trop de gaz aujourd’hui.
Vous avez bien entendu il y a trop de gaz aujourd’hui, les stocks sont pleins à ras bord et l’Espagne, qui a donc le plus grand nombre de terminaux de traitement de gaz naturel liquéfié, a limité l’arrivée des cargos car elle n’a plus de capacité de stockage. Il y a donc trop de gaz et les prix se sont effondrés de 40%. Vous allez me dire que c’est bizarre ? Eh bien non.
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