Liège

Trooz: près de deux mois après les inondations, de nombreux Flamands continuent d'aider les sinistrés

Anneke d'Hoegaarden et deux bénévoles flamands.

© RTBF - Erik Dagonnier

Plus d'un mois et demi après les inondations qui ont touché notre pays, de nombreux bénévoles continuent à prêter main-forte aux sinistrés. Que ce soit en livrant des dons, en leur faisant à manger ou en donnant aussi un coup de main pour nettoyer ou restaurer les maisons. S'ils sont moins nombreux qu'au début, ces bénévoles vont encore sur place pour apporter leur aide aux habitants. Et une majorité parmi eux, souvent, viennent de Flandre.

Les Flamands font beaucoup pour nous

L'élan de générosité ne faiblit donc pas, comme nous avons pu le constater à Trooz, dans le quartier de la Brouck. "C'est la troisième fois qu'on vient" expliquent Christina et Rudy. "On fait des hot-dogs et des hamburgers, parce qu'on sait que les gens aiment bien. On vient de Lommel, tout près d'Anvers".

"Si on n'avait pas les Flamands, on serait mal. Ils nous soutiennent et font beaucoup pour nous" témoigne une sinistrée.

Une sinistrée entourée de deux bénévoles flamandes, dont Christina, à droite, qui fait des hot dogs.
Une sinistrée entourée de deux bénévoles flamandes, dont Christina, à droite, qui fait des hot dogs. © RTBF - Erik Dagonnier

Anneke est une figure bien connue d'Hoegaarden: "On est de retour. On a apporté deux grands congélateurs. On est venus la première fois le 19 juillet, et j'ai vu que le gouvernement ne faisait rien. On est tous Belges, et on veut aider".

C'est la huitième fois que je viens, et je reviendrai encore

Agent immobilier de profession, Chris est un bénévole qui fait régulièrement le trajet jusque Trooz depuis la province d'Anvers: "J'ai apporté pour chauffer, pour nettoyer, pour manger. C'est la huitième fois que je viens. En Flandre, il y a beaucoup de gens qui disent que c'est bien ce qu'on fait. Je reviendrai encore le mois prochain, peut-être avec quelques vélos pour les enfants. Chaque fois, on demande aux gens ce dont ils ont besoin".

Sinistré, Hériberto est venu s'approvisionner en matériel de nettoyage à l'église de la Brouck: "Je n'arrête pas. Je cours 13-14 heures par jour. Mes enfants m'ont aidé au début, mais maintenant, c'est 'tire ton plan'. Alors je ne m'en sors plus. On remercie du fond du cœur tous les bénévoles, tous ces gens qui viennent nous aider, surtout les Flamands. Ce sont les premiers à être venus. Ils donnaient un coup de main partout. C'était la folie. Si les Flamands n'étaient pas là, on aurait été encore plus dans la merde!".

Sur le quartier de la Brouck, 95% de l'aide vient de Flandre

Guy réceptionne les dons d'Anneke.
Guy réceptionne les dons d'Anneke. © RTBF - Erik Dagonnier

Guy vient de Visé. Il fait partie des bénévoles qui coordonnent les dons: "Sur le quartier de la Brouck, 95% de l'aide qu'on reçoit vient de Flandre. On a encore des dizaines de véhicules qui viennent de Flandre qui viennent nous alimenter. Il y a un bon contact qui s'est fait au départ. Une fois que vous avez travaillé à l'intérieur des maisons, vous cernez mieux les besoins. Et j'ai l'impression que la Flandre qui est venue et qui a pénétré les maisons est plus éveillée sur la situation qu'on connait".

Sur le même sujet: JT 21/07/2021

Trooz : la solidarité toujours de mise

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