C’est le drame de la violence domestique que nous raconte Laura Poggioli. Celui qu’ont vécu trois sœurs et leur mère dans la Russie des années 2010. Trois sœurs fait partie des finalistes du Prix Première.
Pendant des années, à Moscou, un père a insulté, frappé et abusé de ses trois filles. Jusqu’au jour où Krestina, Angelina et Maria Khatachatourian décident de mettre un terme à leur calvaire en supprimant leur tortionnaire un soir de juillet 2018.
La jeune autrice s’est inspirée de ce parricide qui a déchaîné les passions dans un pays où, à l’époque, la législation était très laxiste envers les agresseurs. À ce récit, Laura Poggioli mêle celui de son amour pour la Russie.
Et c’est à l’aune de cette expérience qu’elle tente de comprendre les réactions diverses de la population face à ces très nombreuses violences domestiques.