Si le mouvement féministe salue la reconnaissance de ce statut, tant attendue, elle reste cependant aux yeux des FPS "trop limitée" et "passe sous silence les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes". Les FPS pointent ainsi la durée du congé d’aidant proche (trois mois), qui ne suffit pas à rencontrer les besoins du terrain.
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Le "faible montant" de l’allocation accordé (765 euros net par mois) pose aussi problème aux FPS, qui soulignent que les salaires des femmes sont fréquemment moindres que ceux des hommes, ce qui pousse les premières à se sacrifier davantage, pour limiter la perte de revenus. Ce montant est défavorable à l’égalité hommes-femmes car l’écart salarial s’accroît avec l’âge et les aidants-proches sont les plus nombreuses dans la tranche d’âge de 55-64 ans.
Si les femmes sont majoritaires parmi les aidants-proches, cela s’explique par la socialisation genrée, selon les FPS. La société "attend" des femmes qu’elles prennent soin des autres, une attente qui n’existe pas envers les hommes.