Face au nombre important de patients sur liste d’attente, de plus en plus de transplantations rénales sont réalisées avec des organes considérés à haut risque. Il s’agit par exemple d’organes provenant de donneurs âgés de 50 à 60 ans en état de mort cérébrale, avec certaines comorbidités associées.
Lorsqu’ils sont utilisés pour une transplantation, ces organes à haut risque sont plus souvent synonymes de complications pour le receveur.
Préserver au mieux ces organes avant la greffe s’avère donc d’autant plus essentiel, soulignent la Clinique Saint-Luc et l’Institut de Recherche Expérimentale et Clinique de l’UCLouvain dans un communiqué de presse.
Et c’est la raison pour laquelle ils ont mis point une méthode novatrice de préservation de ces organes grâce à de l’oxygène.
Aucune dialyse nécessaire suite à la transplantation
Comment ça marche ? L’idée est de "pré-oxygéner" le réservoir qui contient le liquide de préservation de l’organe. Cette technique, notent-ils, s’avère moins coûteuse que d’autres systèmes déjà existant, tout "en obtenant des résultats équivalents en termes d’efficacité de la préservation".
Concrètement, deux receveurs de rein ont déjà bénéficié de cette technique en mars dernier et aucune dialyse n’a été nécessaire suite à la transplantation, précise le communiqué.
Une trentaine de centres de transplantation dans le monde vont commencer à l’utiliser dans leur programme, écrivent également la Clinique Saint-Luc et l’Institut de Recherche Expérimentale et Clinique de l’UCLouvain.