La loi belge sur la transaction pénale ne date pas d’hier puisqu’elle date de 1935. Cette possibilité juridique existe donc depuis longtemps. Et elle ne concerne pas que les "criminels en col blanc", puisqu’elle permet, par exemple, à certains automobilistes d’éviter un procès suite à une infraction au code de la route.
Il s’agit donc d’un mode alternatif de règlement des litiges pénaux à travers une négociation entre celui qui poursuit (le procureur du Roi) et la partie poursuivie.
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Mais depuis 2011, le champ d’application de cette loi a été fortement élargi, suite à un vote très rapide au parlement. Une rapidité qui a éveillé les soupçons, engendrant l’affaire du Kazakhgate, et sa commission d’enquête parlementaire. Depuis lors, on peut y recourir, entre autres, pour : les vols, tous les faits qui relèvent de la délinquance financière, l’escroquerie, l’abus de confiance, etc.
Précision importante, toutes les poursuites ne peuvent pas être éteintes via le règlement d’une transaction pénale. Si la peine encourue par celui qui fait l’objet de poursuites est de plus de deux ans d’emprisonnement, il ne pourra pas avoir accès à cette option juridique.
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Depuis 2011, et l'extension de la loi, cette transaction pénale est régulièrement sur le devant de la scène avec des cas médiatisés, et fait l'objet de nombreuses critiques. Certains justiciables estiment que cet "outil" engendre ce que certains appellent une "justice de classe".
Mais quels sont ces cas les plus médiatisés de transactions pénales en Belgique qui peuvent donner l'impression d'une "justice de classe" ? Combien otrapporté ces transactions pénales à l'Etat