Deux avocats de la partie civile ont plaidé, vendredi, devant la cour d’appel de Bruxelles, des dommages et intérêts à hauteur de 5000 euros et des indemnités de procédure élevées à l’encontre d’agents pénitentiaires de la prison de Forest, prévenus pour traitements inhumains envers des détenus. Ils contestent les faits et estiment avoir respecté les procédures lors d’intervention pour des placements en cellule d’isolement.
Deux conseils de la partie civile, représentant des détenus qui ont été agressés, ont réclamé des dommages et intérêts d’un montant de 5000 euros et des indemnités de procédure élevées. Un troisième avocat, représentant quant à lui un agent pénitentiaire victime d’un coup de la part d’un de ses collègues, prévenu dans ce dossier, a plaidé la désignation d’un expert pour évaluer le dommage. Le prévenu s’était "vanté dans un message sur Viber d’avoir atteint mon client. Je pense que les faits sont donc bien établis", a affirmé l’avocat, rappelant que les faits s’étaient déroulés lors de la maîtrise d’un détenu dans une cellule. "Mon client n’était pas aimé parce qu’il était considéré comme 'trop social' par certains gardiens", a-t-il ajouté.