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Tracy Rodrigo : "Le départ d’Eden Hazard est passé sous les radars en Espagne, ça a sans doute duré trop longtemps"

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Par Martin Weynants

Tracy Rodrigo : "Le départ d'Eden Hazard est passé sous les radars en Espagne, ça a sans doute duré trop longtemps"

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Les routes d’Eden Hazard et du Real Madrid se sont donc séparées définitivement. Le rêve a tourné au cauchemar. Le transfert clinquant s’est mué en flop. En Espagne, son départ est passé "sous les radars", témoigne Tracy Rodrigo, spécialiste de la Liga.

"Pour être honnête, cela n’a pas vraiment fait parler en Espagne. Il y a eu l’annonce du départ de Karim Benzema en même temps donc vous vous doutez bien que c’est Benzema qui a fait la Une. Le départ d’Eden Hazard on en parle depuis des mois, des années. La question était juste de savoir quand ça allait arriver. Et ça passe vraiment sous les radars", explique la correspondante de La Tribune.

"Le bilan est famélique. Cette saison, c’est dix matches toutes compétitions confondues. Il y a quand même une victoire en Ligue des champions mais globalement, il n’y a pas grand-chose à en dire. Sur la fin cela devenait gênant pour le Real Madrid d’avoir ce joueur qui est le mieux payé de l’effectif qui ne joue pas. Et pour Eden Hazard, c’était devenu très triste de voir qu’il n’envisageait même pas d’entrer au jeu. Il était temps de mettre un terme à tout ça. Ça a même duré trop longtemps", ajoute-t-elle.

Eden ne laissera pas une trace indélébile au Real. Mais à 32 ans, l’ex-capitaine des Diables peut encore rebondir. Il est libre de s’engager où il le souhaite. Quelle décision va-t-il prendre ? Personne ne le sait.

"Il doit finir sur une autre note", affirme Philippe Albert. "J’ai énormément d’amis espagnols fans du Real et j’aimerais que leur discours le concernant change dans les prochaines années. Parce que c’est terrible. Il mérite beaucoup mieux".

"J’aimerais encore le revoir jouer. J’y crois. Il a vécu quelques années de mal-être. Mais les qualités, il les a et s’il a encore un peu d’envie….", espère Cécile de Gernier.

"Je signe tout de suite pour une belle saison à Lille avec un bon coach et une belle équipe. Pour qu’il regoûte au plaisir du ballon dans une équipe compétitive", complète Swann Borsellino.

Patrick Stein imagine, lui, un tout autre scénario. "La fédé a annoncé que ce serait sa fête le 17 juin. Il prend le micro. Il dit au revoir à tout le monde. Il lance un 'freed from desire' et on fait la fête avec lui. Et puis, il peut vivre sa vie tranquille"

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