Concrètement, les plombiers, plâtriers et autres ouvriers du bâtiment ne sont pas encore sur le point d’intervenir, on va d’abord passer par une phase d’étude de faisabilité. Elle a été confiée par la Régie des Bâtiments à un bureau qui commencera sa mission le 5 juin. Après une analyse de l’état actuel du bâtiment, des propositions seront élaborées au sujet de la manière d’aborder les futurs travaux.
Ce qu’on lance aujourd’hui, c’est une radiographie du palais
"Ce ne sont pas nécessairement de gros travaux", explique Mathieu Michel. "C’est par exemple une gouttière qui n’a jamais été réparée, ou un flux d’évacuation des eaux qui n’est pas adapté et qui cause des dommages tout à fait évitables. Ce qu’on lance aujourd’hui, c’est une radiographie du palais pour voir quels sont les éléments sur lesquels on doit intervenir pour réparer une bonne fois pour toutes l’ensemble de ces causes qui sont des plaies pour les personnes qui occupent ce palais."
Cette étude de faisabilité sera achevée au plus tard à l’automne 2024. Elle pourra compter sur deux autres études financées par des asbl, la "Fondation Poelaert" et le "Quartier des Arts" et réalisées par des professionnels : étude architecturale et historique du bâtiment, scannage des plans et inventaire du fonds des archives, étude et propositions d’aménagement de la place Poelaert et des rampes… Bref une mine de renseignements souvent inédits et originaux qui ont été présentés et remis aux autorités ce mardi afin de fournir des constats innovants et des pistes de réflexion utiles pour l’avenir.