Tournai, l'une des plus vieilles villes de Belgique n'est pas en reste en termes de mobilité douce ! Elle axe en effet son développement sur la multiplication d'aménagements cyclables dans la ville. Mais un mot d'ordre doit demeurer : la sécurité. L'agence wallonne pour la sécurité routière nous rappelle quelques règles d'usage de notre deux roues.
Ce mode de transport est évidemment positif, mais cela ne représente-t-il pas un certain danger, que ce soit en raison du trafic automobile ou de la pollution de l’air ?
Avant toute chose, il faut rappeler que la pollution due au trafic automobile représente un danger réel, pour tous, qu’on soit piéton, cycliste ou automobiliste, et que cela a un coût énorme pour la collectivité. D’autre part, à l’intérieur d’une voiture, l’air est encore plus pollué que l’air extérieur respiré par un cycliste, même en plein dans un embouteillage. Si l’on diminue la part de la voiture dans nos déplacements au profit de modes de transport plus sains, par exemple le vélo, on réduit mécaniquement le problème de pollution atmosphérique, et cela au bénéfice de tous les usagers. Ensuite, il est démontré que les accidents liés au vélo ont, en matière de santé publique, un impact très faible comparativement aux bienfaits qu’implique la pratique du vélo au quotidien. Enfin, plus il y aura de cyclistes dans nos rues, plus les risques liés à la pratique du vélo seront faibles, c’est ce qu’on appelle la " sécurité par le nombre ", qu’on observe dans des pays comme les Pays-Bas ou le Danemark par exemple. Cela étant dit, le vélo, comme toute activité d’ailleurs, comporte des risques, qu’il faut veiller à limiter.
Comment faire ?
Les autorités peuvent agir sur les infrastructures, pour les rendre plus adaptées au vélo et réduire le risque d’accident, notamment avec les automobiles. Cela peut prendre différentes formes, telles que des pistes cyclables sécurisées, des rues cyclables, des zones de rencontre. Il est possible aussi de rendre l’accès aux villes moins attrayant pour les automobiles et ainsi réduire leur nombre et les risques de conflit avec les autres usagers. Mais il est également important d’accompagner les usagers dans leurs choix de mobilité. Les cyclistes doivent ainsi être correctement informés sur leurs droits et, bien sûr, sur leurs obligations. Ils doivent également avoir la possibilité de se former à la pratique du vélo dans le trafic, afin de mieux appréhender la circulation et d’anticiper certains risques. Car rouler à vélo en ville ou sur le RAVeL, ce n’est évidemment pas la même chose… Certaines associations, par exemple Pro Velo, organisent des formations pour adultes, débutants ou confirmés. Renseignements sur www.provelo.org.