Julian Alaphilippe aborde le Tour des Flandres dimanche avec l’ambition de décrocher "un gros résultat qui ferait du bien à l’équipe" Soudal-Quick Step après un début de saison qui "ne nous a pas réussis".
"C’est une certitude. On n’est certainement pas les favoris au départ du Ronde de dimanche et on manque un peu de réussite. Mai ça ne veut pas dire qu’on baisse les bras et le moral. C’est sûr qu’on avait des attentes plus hautes en termes de résultats sur ces classiques, mais voilà. On donnera le maximum dimanche", a expliqué Julian Alaphilippe au micro de Samuel Grulois.
Si le poids de la course devrait aller sur la formation Jumbo-Visma de Wout Van Aert, le Français espère bien être présent dans le final : "On n’est pas dans une position où on doit prendre le poids de la course. Mais j’espère qu’on sera bien représenté dans le final. Et après, la différence se fait naturellement. Je vais tout donner pour ne pas avoir de regret dimanche."
Concernant la formation et la domination de Jumbo-Visma, Julian Alaphilippe fait un parallèle avec son équipe d’il y a quelques saisons : "Leur position actuelle, c’est un peu là notre qu’on a eu il y a quelques années sur les classiques. Il faut accepter d’être un cran en dessus. Chapeau à eux. Je suis content pour Christophe Laporte, car il a fait beaucoup de sacrifices. Mais j’espère qu’on retrouvera notre place de leader bientôt."
Enfin, le double champion du monde est aussi revenu sur la soi-disant relation tendue avec Patrick Lefevere dû à un manque de résultat. Encore une fois, le Français trouve que c’est exagéré : "Ça n’a jamais été si tendu que ça. Il y a eu un effet boule de neige dans les médias, car je n’avais forcément pas de résultats. Mais les relations ont toujours été très bonnes et elles sont encore mieux maintenant. Patrick a toujours été là et j’ai toujours fait mon boulot. Pour mon futur dans l’équipe, je ne me pose pas la question."
Et Alaphilippe de conclure sur la classique : "C’est une course qui m’a toujours fait rêver. J’étais content de la découvrir même si ça s’est mal fini pour moi. C’est une course particulière pour les coureurs et elle se respecte, car c’est un monument. C’est dur d’y performer et encore de la gagner."
Le Tour des Flandres, c’est ce dimanche. La course est à suivre sur tous les médias de la RTBF.