Et l’Institut national de l’audiovisuel (Ina), déjà très actif sur les réseaux sociaux, s’est installé à son tour en février sur TikTok, à titre expérimental, là aussi en renouvelant son approche.
"Sur les autres réseaux, on propose surtout des vidéos en réaction à l’actualité. Sur TikTok, on s’est lancé avec une logique de collection, avec une première série de vidéos sur les nouvelles technologies à travers le temps. C’est un peu un clin d’œil, ça se rapproche plus du divertissement", explique Antoine Bayet, responsable des éditions numériques à l’Ina.
Pour lui, il faut trouver la bonne note pour intéresser ce public jeune mais pas naïf.
"On ne peut pas débarquer avec un ton professoral, ou au contraire être faussement copains, il faut être plus subtil".
Par ailleurs, TikTok ne permet aucune monétisation des contenus, contrairement par exemple au service "Discover" de Snapchat, un gros handicap pour les médias. Même si cela pourrait évoluer.
Quant à Twitch, TF1 s’apprête à y débarquer, à la suite de France Télévisions qui vient d’y faire ses premiers pas.
Pour ce qui est des médias belges, ils sont un peu à la traine sur le sujet. La Rtbf est présente sur cette plateforme depuis 3,5 ans avec Tarmac mais ils restent seuls pour l'instant. 23.000 abonnés plus tard, Tarmac, devenu Tarmac Gaming cultive la culture du Gaming et de l'eSport avce les Tarmac Online Sessions mais aussi des sessions pour répondre aux questions que les jeunes se posent sur le Covid-19. Et d'autres surprises devraient bientôt voir le jour... Affaire à suivre !