Après le fabriquant Engie-Electrabel qui s’était prononcé l’été dernier, ce sont les responsables de l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN), qui ont confirmé au Parlement qu’ils s’opposaient à la prolongation d’activité, cet hiver, du réacteur de Tihange 2 mais aussi de Doel 3.
Principal argument avancé, ce scénario de report envisagé par le gouvernement d’un à deux mois de plus présente un risque pour la sécurité.
Plusieurs éléments interviennent, tant dans les procédures engagées qu’à propos des aspects humains et organisationnels que cela suppose. En matière nucléaire, l’improvisation et les changements de cap de dernières minutes sont exclus pour les raisons que tout le monde peut comprendre, ont précisé les responsables auditionnés aujourd’hui au Parlement.
Les mêmes arguments valent également pour l'autre réacteur arrivé en fin de vie, à savoir Doel 3.