Entrez sans frapper

The Cure : comment le chanteur Robert Smith a rendu son groupe cultissime

Entrez sans frapper

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

Par Nadine Wergifosse via

Philippe Gonin, auteur du livre The Cure aux Éditions Le Mot et le Reste, retrace sur près d’un demi-siècle l’ascension populaire de The Cure devenu l’un des plus grands groupes de l’histoire du rock. Un groupe d’un homme avant tout, celui de Robert Smith, élevé au rang de culte aujourd’hui. Interview de Philippe Gonin pour un spécial The Cure dans Entrez sans Frapper sur La Première.

Le désir de Robert Smith de vivre dans une bulle

Formé en 1979, The Cure sort ses premiers singles Killing an Arab et Boys Don’t Cry connaissent un triomphe en Australie et en Nouvelle Zélande contrairement à l’Europe où leur succès est plus ténuDébut des années 80, trois albums de 'la dark trilogy', qui avec leur univers sombre et un romantisme de souffrance, donnent ses lettres de noblesse au rock gothique. Des disques qui vont commencer à écrire la légende du groupe et mettre en avant son chanteur, Robert Smith, assisté de son complice de toujours : le bassiste Simon Gallup.

"Robert Smith est un personnage à part, très conscient du chemin qu’il a imprimé au groupe. Et en même temps, il a dit plusieurs fois qu’il aimerait vivre dans une bulle, dans un autre monde. La musique avec The Cure lui a permis de le faire en partie mais il avait aussi le désir de faire de grandes scènes et que ça rapporte de quoi vivre. À mes yeux, ils sont devenus plus pop sans avoir rien renoncé artistiquement" raconte le fan de la première heure qu’était Philippe Gonin.

Loading...

Une identité propre, unique, indépassable, celle de Robert Smith

Un virage s’effectue avec des musiques plus pop Let’s go to bed, The Walk, Love cats… Et une arrivée d’importance, celle de Tim Pope, qui devient le réalisateur de clips attitré du groupe. La carrière de The Cure explose et la Curemania commence : "Tim Pope va créer, avec la volonté et l’acceptation de Robert Smith, ce personnage emprunté, avec ses mains près de la bouche, ses mimiques, son maquillage extravagant… Une image qui se construit au fur et à mesure des clips" souligne Philippe Gonin, qui a signé par ailleurs, une biographie d’un groupe légendaire, Pink Floyd.

Kiss me, kiss me, kiss me sorti en 1987 est selon Philippe Gonin, le sommet qui fait que Robert Smith sera identifiable entre mille, sans être jamais ridicule : "Un mouvement culte naît à partir d’un seul homme : ses fringues, sa coiffure, son maquillage… C’est une sorte de transposition de la Beatlemania des années 60. Des copies conformes naissent un peu partout dans le monde. Le personnage de Tim Burton, Edward aux mains d’argent s’en est clairement inspiré".

Des singles au succès immense In Between Days, Close To Me, Just like Heaven, Lullaby, Friday I’m in love propulsent The Cure dans les charts internationaux, toujours emmenés par cette figure inclassable de Robert Smith.

Découvrez l’intégralité de cette interview dans le podcast d'Entrez sans frapper ci-dessus.

© Ida Marie Odgaard / Ritzau Scanpix / AFP

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma... Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Sur le même sujet

Articles recommandés pour vous