On vous a vu remonter sur scène récemment au Micro Festival. Ça faisait quoi de retrouver l’énergie de la scène et du public après ces longs mois ?
Clément : On a pris un pied phénoménal ! C’est marrant parce que j’étais en vacances à ce moment-là. J’ai un aller-retour de France pour venir à Liège. Quand je suis arrivé sur le site du festival et que j’ai vu l’ambiance, à 100 mètres de chez moi, je me suis dit que j’avais bien fait de venir (rires). Retrouver un vrai festival avec une bonne ambiance, c’était la première bonne surprise. La deuxième c’était de se retrouver sur scène entre nous, devant un public réceptif. On sentait vraiment que les gens avaient envie de faire la fête et de se lâcher. Dès les premiers morceaux, on a tout de suite senti que ça allait marcher !
Cette réaction du public, vous l’anticipez en composant avec le live en tête ?
Clément : Oui, ça m’arrive d’ailleurs souvent d’écouter nos démos en essayant de danser dans mon local (rires). On ressent très vite si on a envie de bouger, s’il y a un truc qui nous déstabilise. Avec The Brums, on a envie que notre musique soit une musique qui se danse, mais qui peut s’écouter aussi. Au Micro Festival, on a vraiment ressenti ça avec deux publics différents : ceux qui étaient devant, qui dansaient, qui était vraiment chauds et les gens plus en retrait, qui écoutaient de loin. C’est ça qu’on aime aussi. Moi, quand je vais voir un concert, j’aime bien profiter de ces deux ambiances.