En 1968 avec la sortie du second album du groupe " Boogie With Canned Heat ", le groupe triomphe aux Etats-Unis et en Europe…
Alors que les sonorités psychédéliques et pop envahissent la planète, le côté très roots de Canned Head réussi à s’imposer.
D’autres albums suivent, le succès est au rendez-vous, mais Alan Wilson doit faire face à certaines difficultés liées à cet élan de popularité.
D’un naturel timide, réservé, il n’arrive pas à gérer ce succès, ni même à réellement en profiter contrairement aux autres musiciens du groupe.
Il se réfugie alors dans son monde, celui de la nature, qu’il admire… Il a conscience que la nature est en grand danger. Le début des années 70 rime avec une urbanisation à outrance, mais aussi à la pollution grandissante, pollution qui pourrait détruire ce milieu qui lui fait tant de bien.
Environnementaliste avant l’heure et riche du succès du groupe, il commence à plancher sur le concept de " Music Moutain ", une fondation de préservation de la nature qu’il veut créer… Malheureusement, la dépression qui le ronge depuis le début du succès finit par l’emporter. Et il nous quitte à l’âge de 27 ans… Après avoir pris trop de médicaments, ou par suicide, on ne le saura probablement jamais…
La disparition de Wilson marque les esprits dans le monde ainsi que dans la communauté musicale. En 1972, Stephen Stills sort un de ses meilleurs albums solos " Manassas ", sur lequel on retrouve ce " Blues Man ", hommage à des musiciens disparus bien trop tôt, Jimi Hendrix, Duane Allman et Alan Wilson…