Les premiers rites funéraires datent d’environ 350.00 ans. Ce n’est pas rien. Ça signifie que la douleur de la perte, comme l’injustice et la violence qu’elle porte intrinsèquement, est universelle et traverse toutes les cultures.
Chacune offrant évidemment sa version du rite de passage qui correspond à ses fondements spirituels et philosophiques, qu’ils s’agissent de crémation, d’inhumation, d’immersion, ou encore d’humusation.
Et pour accompagner ces rites de passage, deux figures :
L’officiant, souvent représentant de la religion ou de l’option philosophique : tel que le prête, l’imam, le Rabbin, ou encore le maître de cérémonie laïque ; et aussi l’équipe des pompes funèbres qui assument avec discrétion, à travers les fonctions de porteurs, d’assistants funéraires, d’agent de crémation ou de fossoyeur, la part la plus ingrate, la moins magique, mais essentielle du "grand passage ", en s’occupant du principal intéressé : à savoir le défunt.
Dans ces équipes de Pompes funèbres – (on en compte près de 860 en Belgique)
On va retrouver des professionnels (dont 70% sont des hommes) qui vont :
Côté famille :
- Conseiller les proches et organiser les cérémonies, les visites, jusqu’aux fleurs, prendre charge la gestion administrative ;
- Certains ont aussi passé le cap du numérique, proposent des services gestion des données informatiques, comptes et mots de passes, ou la création de tombe avec QR code pour télécharger hommages et vidéos du disparu.
Côté défunt, acteur principal, ne l’oublions pas ! Ils vont s’occuper de :
- Son transport et sa conservation dans des chambres froides ;
- Ainsi que sa préparation sommaire, et dans la moitié des cas, de son passage entre les mains d’un autre métier moins connu, celui d’embaumeur, aussi appelé : thanatopracteur.