Coronavirus

Testing, quarantaine et vaccination : voici comment la stratégie de la Belgique va évoluer

© Belga

Par Xavier Lambert

Pour l'accompagnement de l'épidémie de coronavirus en Belgique, Omicron a changé la donne, pas seulement en ce qui concerne les mesures, quasiment toutes levées hormis le port du masque dans certains lieux stratégiques, mais aussi en ce qui concerne le suivi du Covid-19.

Après les décisions du Comité de Concertation du 4 mars, la CIM Santé publique, c'est-à-dire l'instance qui réunit les différentes ministres de la Santé du pays, a également affiné la stratégie de testing, d'isolement et de quarantaine en fonction de la situation épidémiologique actuelle. Mais aussi de la vaccination.

Tout comme le baromètre, l'idée est d'adapter les stratégies à la réalité de l'épidémie: la CIM a approuvé un schéma global qui permettra d'activer plus rapidement cette stratégie à l'avenir, ce qui permettra de contenir plus rapidement la circulation du virus, ainsi que cinq scénarios pour une future stratégie de vaccination en 2022.  

Tests, isolement et quarantaine

Même si les conséquences sont moindres, la circulation du virus est toujours élevée et les personnes présentant des symptômes doivent continuer à être testées et à s'isoler si elles sont positives. Mais il est prévu des aménagements pour les cas-contacts:

À partir du 17 mars 2022:

  • les mesures ne s'appliqueront toutefois plus qu'aux contacts à haut risque au sein d’un ménage. 
  • Il n'y aura plus d'obligation de test ou de quarantaine
  • Il devrait rester fortement recommandé à toutes les personnes de 6 ans et plus, vaccinées ou non, de porter un masque lors de  contacts en dehors du foyer pendant 7 jours après le contact à haut risque ou, si le masque n'est pas possible, de faire un autotest quotidien.
  • Le dépistage systématique des contacts à haut risque et une éventuelle mise en quarantaine doivent être maintenus en cas de foyers dans des groupes vulnérables (comme les maisons de repos ou centres de soin)
  • Les personnes présentant un risque accru de COVID-19 grave (les immuno-déprimés notamment) peuvent également être testées par PCR après un contact à haut risque si leur médecin traitant le juge utile. 

Les centres de test seront maintenus tant que cette circulation reste élevée, et il restera possible de faire réaliser un test antigénique rapide (RAT) chez le pharmacien. Ceux-ci permettront désormais d'obtenir un certificat de rétablissement, moyen admis dans plusieurs pays pour voyager.

Avenir de la vaccination

La CIM a approuvé cinq scénarios possibles pour une campagne de vaccination de rappel en 2022, sur base des connaissances médicales et scientifiques actuelles. Dès qu'une campagne de  vaccination de rappel apparaît nécessaire, la CIM pourra prendre une décision rapide et prendre les mesures nécessaires pour lancer la campagne.

Le scénario le plus plausible serait de commencer à administrer la deuxième dose de rappel à l'automne, en commençant par les personnes les plus vulnérables en raison de leur âge (résidents de centres de soins résidentiels et personnes âgées de 75 ans et plus).

Masque obligatoire dans les établissements de soins

 La CIM Santé publique a précisé les conditions dans lesquelles le masque restera obligatoire en établissement de soins:

  • Tous les professionnels visés des professions des soins de santé: médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, pharmaciens, etc
  • Tous les patients se trouvant dans le bâtiment du cabinet de ces professionnels
  • Tout le personnel et tous les visiteurs et patients des hôpitaux et des pharmacies
  • Tout le personnel et les visiteurs des établissements de soins résidentiels.

Dans les établissements du secteur de l’Enfance, de la Jeunesse et du Bien-être, il n'y aura par contre pas d'obligation générale de porter le masque buccal.

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