La compagnie à bas coûts a en effet décidé récemment d’y fermer définitivement sa base, avec un impact pour 44 travailleurs de cabine et quinze pilotes, justifiant sa décision par la hausse des taxes aéroportuaires de 11% à partir d’avril. "Il y a des négociations. On espère vraiment un résultat le plus vite possible. Mais nous avons vraiment besoin d’un peu de temps pour résoudre tous ces dossiers dans l’intérêt des travailleurs et des passagers", souligne Didier Lebbe, espérant que cela ne prendra toutefois pas trop de temps. Le personnel reste cependant mobilisé, prévient-il, demandant de la sérénité dans les discussions. "Sinon, je crois qu’on va encore avoir des problèmes dans le ciel. Si les négociations échouent, nous aviserons. La balle est dans le camp de Ryanair", conclut le secrétaire permanent.