Le président américain Joe Biden a fait part vendredi de sa "grande préoccupation" face à la crise à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, après des propos similaires de la vice-présidente Kamala Harris.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko est accusé par les Occidentaux d’orchestrer une arrivée continue de migrants à la frontière avec la Pologne, membre de l’Union européenne, en guise de riposte à des sanctions occidentales.
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Il peut jusqu’ici compter sur le soutien de son principal allié, le président russe Vladimir Poutine.
Un peu plus tôt la vice-présidente Kamala Harris, en voyage officiel à Paris, avait, elle, estimé que le Bélarus était "engagé dans une activité très préoccupante".
Washington critique régulièrement le régime de Loukachenko, et les Etats-Unis font partie des pays qui ont pris des sanctions contre une série de personnalités et d’entités du Bélarus.
Joe Biden avait reçu fin juillet à la Maison Blanche l’opposante biélorusse en exil Svetlana Tikhanovskaïa.
Quelques "Progrès"
L’UE s’est félicitée vendredi de "progrès" pour endiguer l’arrivée de migrants, après notamment que la Turquie a annoncé que les Irakiens, Syriens et Yéménites ne seraient plus autorisés à embarquer pour le Bélarus à partir de ses aéroports.
Le gouvernement irakien a lui indiqué qu’il s’employait à enregistrer les migrants irakiens bloqués à la frontière entre le Bélarus et la Pologne qui voulaient rentrer "volontairement".