Novak Djokovic a passé une nouvelle nuit en Australie, dans un centre de rétention de Melbourne, après l'annulation de son visa : le meilleur joueur de tennis de la planète devrait être fixé sur son sort lundi.
A dix jours du coup d'envoi de l'Open d'Australie, programme du 17 au 30 janvier, dont il est le triple tenant du titre, Djoko vit un cauchemar, obligé de dormir dans une chambre généralement utilisée par le gouvernement australien pour retenir des personnes en situation irrégulière. Un cauchemar consécutif à une longue saga courant depuis des mois.
Le joueur serbe s'était exprimé dès avril 2020 contre la vaccination obligatoire. "Personnellement, je ne suis pas pour les vaccins. Je n'aimerais pas que quelqu'un m'oblige à me faire vacciner pour voyager", avait-il affirmé. Il avait finalement annoncé mardi avoir obtenu une dérogation médicale lui permettant de faire le voyage.
Généralement sanguin, le joueur australien Nick Kyrgios a livré une analyse plus tempérée de la situation. "Vous savez, je crois fermement dans le fait d'entreprendre des actions. Je me suis fait vacciner pour les autres et pour la santé de ma mère, mais la façon dont est gérée de la situation de Novak est mauvaise, très mauvaise. Malgré tous les gros titres, c'est un de nos plus grands champions et, à la fin, ça reste un être humain. Il faut faire mieux", a-t-il posté sur Twitter.
D'autres, comme Rafael Nadal ou encore Boris Becker, sont moins compréhensifs, estimant simplement que le Serbe doit assumer pleinement ses responsabilités.