Présent à Anvers la semaine dernière pour disputer un tournoi qui lui tient à cœur puisque c’est là qu’il avait remporté son dernier titre ATP, le revenant Andy Murray savoure ce retour au premier plan après de longs mois de galères physiques. Le Britannique a répondu aux questions de notre collègue RTBF Vincent Langendries.
Considéré (trop) souvent comme le membre le plus faible du "Big Four" qui confisque presque hégémoniquement les titres en Grand-Chelem depuis 15 ans, Andy Murray est revenu sur la rivalité nouée au fil des ans avec les montres que sont Rafael Nadal, Novak Djokovic et Roger Federer. Il se rappelle de quelques joutes, parfois devenues mythiques, qui lui laissent un souvenir partagé au moment de se les remémorer : "Est-ce que je regrette d’être né en même temps qu’eux ? C’est une question difficile. Evidemment que d’un côte, je le regrette parce que je me dis que j’aurais pu gagner bien plus s’ils n’avaient pas été là ou si j’avais été 5 ou 6 ans plus jeune.
J’aurais eu davantage d’opportunités. Mais d’un autre côté, j’ai eu l’opportunité de jouer et de défier les meilleurs joueurs de l’histoire dans les plus grands tournois. J’ai pu affronter Nadal à Roland-Garros, Federer à Wimbledon, Djokovic à l’Australian Open et à l’US Open et toujours en finale, même aux Jeux Olympiques. Je n’ai évidemment pas gagné toutes ces rencontres mais j’en ai gagné quelques-unes. Je me sens chanceux d’avoir pu jouer contre eux, ils m’ont permis de m’améliorer en mettant la barre si haut. Donc, oui c’est une question difficile" explique-t-il longuement.