D'après plusieurs médecins présents sur place, un hélicoptère aurait largué des barils suspectés de contenir du chlore gazeux sur une ville dans le nord de la Syrie. Environ 30 personnes ont été affectées par l'attaque, qui a eu lieu à Saraqeb dans la province de Idlib. COncernant la responsabilité de cette attaques, rebelles et pouvoir s'accusent mutuellement d'être à l'origine de cette attaque utilisant des agents chimiques.
Interrogé par nos confrères de la BBC, le Dr Abdel Aziz Bareeh a confirmé les faits: "Nous savons qu'il s'agit de chlore parce que nous avons été frappés par ce gaz dans le passé et nous sommes familiers avec son odeur et les symptômes. Nous avons 28 cas confirmés en majorité des femmes et des enfants." Selon d'autres sources, les personnes touchées seraient plus d'une trentaine.
Le chlore est un produit chimique industriel commun, mais son utilisation des armes est interdite par la Convention sur les armes chimiques. Les symptômes typiques d'une intoxication au chlore comprennent l'irritation des yeux et de la peau, des difficultés respiratoires et le moussage sanglant de la bouche.
En 2013, la BBC a trouvé des preuves solides suggérant que les résidents de Saraqeb étaient soumis à une attaque chimique par des hélicoptères gouvernementaux.
Pendant ce temps, des affrontements se poursuivent près d'Alep, où les rebelles ont lancé une offensive pour briser un siège du gouvernement.