"Une rupture de confiance pourrait avoir des conséquences néfastes à cet égard, et les partenaires sociaux veulent l’éviter", préviennent-ils, rappelant que le gouvernement fédéral avait déjà pleinement souscrit à cette demande il y a un peu moins de deux ans.
Dans ce contexte, les partenaires sociaux réaffirment également le cadre sur lequel ils s’étaient mis d’accord à l’époque concernant le salaire minimum.
Un projet d’accord
Il ne s’agit toutefois encore que d’un projet d’accord, qui va maintenant être présenté aux différentes instances syndicales concernées. La consultation devrait durer jusqu’à la fin mars, selon Thierry Bodson, le président de la FGTB.
Une fois cette étape franchie, des négociations sectorielles pourront alors débuter, notamment à propos de la prime pour le pouvoir d’achat sur laquelle s’était entendu le gouvernement fédéral après le blocage des négociations sur la norme salariale. Celle-ci varie de 500 à 750 euros à destination des travailleurs dans les secteurs ayant réalisé des bénéfices élevés l’an dernier.
Ce projet d'accord est là pour prouver que la concertation sociale fonctionne et porte ses fruits dans notre pays
Le ministre fédéral de l'Économie et du Travail, Pierre-Yves Dermagne, s'est réjoui de voir les syndicats et les organisations patronales parvenir à un projet d'accord.
"Ce projet d'accord est là pour prouver que la concertation sociale fonctionne et porte ses fruits dans notre pays", a souligné le vice-Premier ministre PS, par la voix de son porte-parole. Il y voit pour preuve les mesures prises pour aider les travailleurs et les employeurs qui sont prolongées. Le ministre confirme sa volonté de mettre en œuvre ce projet d'accord, avec ses collègues concernés, dès qu'il sera validé par les instances des partenaires sociaux.