Dans une semaine tout pile, la Conférence mondial pour le climat s’ouvrira à Glasgow. Avec Olivier Marchal, sociologue et directeur de la Cité des Métiers de Charleroi, on découvre des métiers pleins de sens et d’espoir climatique : celui de Valoriste et de Surcylceur.
Le dérèglement climatique va transformer nos vies. En matière d’activités, de travail et d’emploi, les changements qui s’annoncent seront rapides, profonds et violents. Un tel horizon peut faire peur. Mais face son imminence, deux solutions : soit on se croit nu et nuls face aux tempêtes, et on subit ; soit on anticipe, et on se transforme en commençant d’abord par changer de regard. Comme nous l’avons fait pour les objets en fin de vie, longtemps considérés comme des déchets à enfouir à démanteler ou à brûler, à présent vus/pensés/traités économiquement comme des matières premières. Comme de véritables richesses locales.
Ces de changements de point de vue qui rendent les choses possibles en les rendant pensables, seront un pivot essentiel de notre résilience, et de notre capacité à faire émerger du brouillard, une nouvelle ère : celle des mots en " r " tels que réduire/recycler/réparer/réutiliser, et deux métiers qui avec, celui Valoriste et de Surcycleur.