L’île paradisiaque donne aux artistes, aux écrivains, aux grands managers de la musique classique l’occasion de se soustraire, le temps d’une heure, au monde des dures réalités et d’imaginer un départ sur une île déserte avec quelques disques.
Pour Alexander Neef, directeur de l’Opéra National de Paris – qui est entré en fonction en pleine période de crise sociale, avec les mouvements de grèves qui ont bouleversé l’opéra fin 2019 et début 2020, et de crise sanitaire avec la pandémie du coronavirus, l’île paradisiaque serait une île "pas trop paisible", dans laquelle il y aurait de la musique, à écouter, mais aussi à jouer sur un piano. "Il y aurait certainement aussi une petite bibliothèque avec des œuvres de langues différentes. Il y aurait aussi la mer ou au moins un plan d’eau, pour nager, pour prendre un peu de fraîcheur."
Lorsqu’on lui demande les raisons de ses choix d’œuvres pour cette île paradisiaque, Alexander Neef répond simplement que le choix était très compliqué et que, par souci d’égalité, il avait donné une liste classée alphabétiquement, sans donner d’ordre d’importance entre les morceaux. "J’ai choisi des œuvres qui pourraient m’occuper pendant beaucoup de temps, des œuvres qui ont plusieurs niveaux, qui ont de la profondeur", explique-t-il. Et c’est dans cette optique-là qu’il a notamment choisi un extrait de la Passion selon Saint-Matthieu de Bach qui est "une œuvre complète", comme le dit Alexander Neef.
Poursuivez le voyage sur cette île paradisiaque du directeur de l’Opéra de Paris, si laquelle vous retrouverez de l’opéra, mais pas seulement.