Comment est née l’histoire de The Yellow Guys ?
Ce sont les co-auteurs, Valentin Courel et Thierry Errembault, qui se sont dit un jour en discutant : si on faisait un projet sur la régie ? Ils souhaitaient mettre en avant ce métier qui est méconnu, en le faisant sous forme de comédie. L'objectif, au départ, était de faire découvrir au grand public le métier de régisseur, en partant de leurs anecdotes personnelles recueillies sur les plateaux où ils ont travaillé. L'idée était de partir d'un personnage qui débute dans le cinéma et donc d'amener le spectateur à s'identifier à ce personnage et à découvrir petit à petit la terminologie d'un tournage et comment fonctionne un plateau.
La websérie était-il votre format de prédilection ? Pensez-vous qu'il est important de faire de la webcréation, aujourd’hui ?
Le projet a été pensé dès le début comme une websérie. Nous souhaitions privilégier ce format car nous sentions qu'il était de plus en plus demandé. Les jeunes générations regardent beaucoup de vidéos sur les différentes plateformes du web, et sur leur smartphone. Il y a donc une réelle volonté d'aller toucher ce public.
Quels sont les challenges qu’impose ce format ?
Le format court requiert d'être beaucoup plus dynamique. Le fait que les épisodes de websérie soient encore plus courts qu'un court-métrage nous pousse à réduire au maximum, intensifier l'histoire, à accélérer les événements. Le format court nous permet et nous oblige à avoir une dynamique beaucoup plus rapide et à aller plus droit au but. Les vidéos sont majoritairement regardées sur smartphone, il faut accrocher le public dès les premières secondes. Même pour quelqu'un qui tombe sur une vidéo en regardant ses réseaux sociaux sur son ordinateur : il doit pouvoir s'amuser à court terme !
On a donc le défi d'accrocher le spectateur en quelques minutes, et c'est ça qui est stimulant.