Sur l'île paradisiaque de Thérèse Malengreau : Debussy, Schubert, Ravel... et bien d'autres

Cette hymne à la liberté, ce monde païen qui s'ouvre, c'est ça l'été dont je rêve. C'est ce souffle aussi. Ca n'est pour rien que j'ai choisi un arrangement de ces épigraphes antiques qui existent dans différentes versions, pour rendre ce souffle premier, cet instrument qui est au plus proche de cette rêverie antiquisante, de cette rêverie d'un monde païen. C'est celui du prélude à l'après-midi d'un faune, c'est celui d'un hymne à la liberté qui parfois nous donnerait envie de nous passer de musique, qui nous donnerait simplement l'envie d'écouter le bruit du vent, le bruissement des feuilles, le bruit des vagues. De se laisse à être, tout simplement.

Entre la version pour piano et pour clavecin, mon cœur balance et balancera toujours. j'ai découvert cette oeuvre quand j'étais enfant, dans une version avec Justus Frantz éditée par Deutsch Grammophon que j'aime moins aujourd'hui, je la trouve plus lourde. On a changé de perspective depuis. Mais c'est une œuvre d'une jubilation et d'une énergie incroyable.

Réécoutez Thérèse Malengreau au micro de Camille de Rijck dans "L'Ile Paradisiaque"