Le conseil d’entreprise extraordinaire s’est de nouveau soldé par un échec. D’après les syndicats, ils n’ont pas obtenu les garanties nécessaires concernant le maintien des conditions de travail et de rémunération du personnel, dans le cadre de la reprise des supermarchés. Par conséquent, au moment de filmer jeudi 2 février, un piquet de grève se tient devant le dépôt de Mestdagh à Gosselies.
"Il n’y a aucun camion qui rentre dans l’entreprise ou qui sort de l’entreprise. Au niveau du service administratif, il n’y a aussi personne qui rentre ni qui sort, au moins jusqu’à samedi. ", renseigne Martine Antoine, déléguée syndicale CNE.
C’est en particulier le basculement vers un modèle de franchise qui suscite les mécontentements.
"Ça représente 20 à 25% de pouvoir d’achat en moins (pour les employés, ndlr). Le temps de travail n’est pas le même. On est à 35 heures aujourd’hui. Ce sera 36h30 voire 38h demain et il n’y a pas de statut de délégation syndicale prévue chez les indépendants. Et donc comment vérifier que socialement tout va bien se passer ? ", interroge Catherine Roisin, secrétaire générale adjointe au SETCa Charleroi.