Le groupe estime qu’un non à la votation du 13 février ferait disparaître des médias régionaux ou les rendrait "complètement dépendants" de bailleurs de fonds privés. Ce serait "une perte irremplaçable pour la diversité de la démocratie et pour les citoyens". Face à la baisse de la publicité et des abonnements, les médias ont besoin de soutien pour pouvoir faire "des enquêtes rigoureuses", estime le groupe.
"Appel urgent" se définit comme "un groupe spontané qui ne s’exprime qu’en cas d’urgence et de préférence pas du tout".
Le projet soumis en votation vise selon le gouvernement à renforcer la diversité médiatique et à compenser en partie la diminution des recettes publicitaires ainsi que la baisse des ventes d’abonnement. L’indépendance des journalistes n’est aucunement remise en cause.
Un autre volet prévoit de soutenir l’agence Keystone-ATS, les écoles de journalisme, le Conseil suisse de la presse ainsi que des projets informatiques bénéficiant aux médias électroniques. L’argent provient de la redevance radio-TV, pour un maximum de 28 millions de francs suisses (26,8 millions d’euros, soit une hausse de 22 millions d’euros par rapport au régime actuel).