La Cour des comptes recommande, dans un audit rendu mercredi, une série de modifications dans l’attribution et le contrôle par la Fédération Wallonie-Bruxelles des subsides versés aux opérateurs culturels dits multidisciplinaires.
En 2020, la FWB comptait pas moins de 113 opérateurs de ce type, dont en particulier le Botanique, les Halles de Schaerbeek, Mons Arts de la scène ou encore le Palais des Beaux-Arts de Charleroi.
Deux réalités coexistent en matière de subventions à ces opérateurs en Wallonie et à Bruxelles. Soit elles ne relèvent d’aucune réglementation sectorielle, et sont dès lors dites "facultatives". Soit elles sont régies par un décret d’avril 2003 relatif à la reconnaissance et au subventionnement du secteur professionnel des arts de la scène. Dans ce dernier cas, les subventions sont alors qualifiées de "réglementaires". Aux yeux de la Cour des comptes, la gestion administrative et la cohérence des subventions dites facultatives de la Communauté française pâtissent de ne pas être réglementés. "En effet malgré l’adoption en 2017 d’un cadre administratif sous la forme de vade-mecum destinés aux opérateurs, la qualité des dossiers de demande et la justification des subventions doit être améliorée", estime mercredi la Cour.