Mercedes ayant décidé de se retirer de la Formule E en cette fin d’exercice 2022, le champion du monde se retrouve sans volant. Provisoirement du moins. Une rumeur plus que persistante envoie notre Stoffel national vers DS Penske. Il y serait associé au Français Jean-Eric Vergne, champion en Formule E à deux reprises (2017 et 2018).
Présent plusieurs fois en WEC, le championnat du monde d’endurance, Vandoorne a déjà goûté aux joies du champagne au Mans : troisième en LMP1 en 2019 et deuxième de catégorie en LMP2 l’an dernier. Le revoir en endurance n’aurait rien d’une surprise. Il reste à trouver un baquet dans la discipline dont la catégorie reine optera pour l’Hypercar en 2023.
Et la F1 ? Son rôle de réserviste chez Mercedes pourrait se poursuivre, rien n’est moins sûr, mais notre compatriote de 30 ans semble avoir tourné la page dans cette compétition. "S’il y a une opportunité, forcément j’aimerais la saisir, mais seulement pour faire les choses dans de bonnes conditions. Je reste réaliste, je sais que je ne recevrai probablement jamais de nouvelle opportunité et ça ne me pose pas de problème", expliquait Stoffel à notre micro il y a quelques mois.
Le voir un jour en IndyCar aurait du sens… mais plus tard sans doute. "Après la Formule électrique, je ne sais pas encore quelle direction prendre et c’est en partie pour ça que j’ai réalisé ce test en "indy". C’était bien d’essayer. Est-ce que ce championnat est une option ? On verra. Ce serait un grand changement parce que je voudrais m’y consacrer à 100% et je devrais tout laisser derrière moi (Formule E, endurance,…). Si je peux le faire dans de bonnes conditions avec une équipe performante, j’y réfléchirai", glissait-il également.
Plusieurs titres, une expérience frustrante en F1, un rebond avec la manière en Formule E… L’avenir nous dira quel sort est réservé à la suite de la carrière de Vandoorne.