Jupiler Pro League

Standard : "Des victoires à l’arrache, il n’y a pas mieux comme team-building"

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Par Alice Devilez

Dans l’InstaLive de La Tribune ce lundi, nous vous avons posé une double question : qui est le grand gagnant et qui est le grand perdant du week-end en Pro League ?

Dans vos commentaires, le Standard et l’Antwerp sont les noms qui ont été cités le plus régulièrement en tant que grands gagnants. Alors que pour les perdants, le Sporting d’Anderlecht est revenu de nombreuses fois, et l’autre Sporting, celui de Charleroi, à quelques reprises également. Certains d’entre vous ont également fait référence à l’incontournable vainqueur du week-end à la Vuelta, Remco Evenepoel comme étant le grand gagnant ! Comment les contredire ? Mais vous retrouverez tous les articles sur le sujet dans notre page cyclisme.

Pour Benjamin Deceuninck, les gagnants sont les quatre équipes du Top 4 : "Le Top 4 a gagné. L’Antwerp bat son propre record de 1930, huit victoires pour démarrer, 24/24 points, ça ne leur était jamais arrivé aux Anversois. Ils veulent se concentrer sur le championnat, leur président Paul Gheysens veut rivaliser avec le FC Bruges. Je ne les voyais pas aussi beaux aussi vite les Anversois. Ce n’est jamais hyperflamboyant mais ils sont là et je pense qu’ils le seront jusqu’au bout dans la lutte pour le titre avec Bruges. Qui a un noyau très puissant et qualitatif. Genk continue d’impressionner mais si les Limbourgeois ont un peu moins bien joué dimanche à l’Union. OH Louvain qui a battu Charleroi dans un match incroyable et qui est bien là dans le Top 4, qui confirme semaine après semaine en ayant eu un calendrier difficile."

Mais aussi et surtout le Standard : "Et si on sort du top 4, le Standard est le grand gagnant du week-end. Pendant l’été il y avait beaucoup d’inquiétudes de nos internautes, de nos abonnés, par rapport au début de saison, au mercato… Mais c’est quand même en train de se mettre en place depuis le début de la saison. Moi je pense que l’entraîneur (Ronny Deila) est le meilleur transfert de la saison, il installe quelque chose. À voir sur le moyen-long terme. Il ne faut pas s’enflammer mais trois victoires d’affilée, première victoire à Saint-Trond depuis 2007… Des victoires à l’arrache en plus, ça comme team building il n’y a pas mieux. Précisons aussi que Ronny Deila a commencé sans aucun joueur nouvellement transféré contre Saint-Trond. Il y a moyen de gagner des matches avec cette équipe-là, et trois d’affilée même."

Et les perdants ? "Le message de Mazzu arrive aux oreilles mais pas encore dans les jambes"

Tout comme vous, Benjamin a placé Anderlecht comme le perdant de cette huitième journée de Pro League : "C’est quand même vachement inquiétant pour les Anderlechtois. Un point pris sur douze possibles. Dans les journaux ce matin c’était 'début de crise à Anderlecht', oui, c’est habituel dans ce club-là même s’il y a eu des changements de direction et qu’il faut se rendre compte que ce ne sont plus tout à fait les moyens surpuissants d’il y a dix ans. Mais Anderlecht reste un club qui doit gagner. Aller chercher des titres le plus vite possible et là c’était quand même l’ambition cette année, de se rapprocher d’un titre, ça fait cinq ans qu’ils n’en ont plus obtenu. 1/12 en championnat, le contenu qui n’est pas bon… Heureusement qu’il y a eu la victoire en Coupe d’Europe jeudi. On sent que ça se cherche encore pour l’instant. La comptabilité entre Mazzu et son équipe ne saute pas encore aux yeux."

"Son message arrive aux oreilles mais pas encore dans les jambes. Ça manque d’intensité et on sait que c’est ce qui lui veut installer. C’était le cas à l’Union Saint-Gilloise l’année passée. Les courses, la solidarité… C’est un peu trop propre pour l’instant à Anderlecht. C’est désordonné quand il faut presser… Est-ce Mazzu qui doit faire un pas vers son équipe ou son équipe qui doit faire un pas vers Mazzu ? Ou les deux en même temps ? Il reste beaucoup de questions…"

Mais Benjamin n’est pas de ceux qui enterrent déjà la collaboration Mazzu-Anderlecht.

En ce qui concerne Charleroi, pas de panique mais pas de quoi totalement rassurer non plus. "Il y a à chaque fois de bons moments, mais ils ne capitalisent pas là-dessus. Les Carolos prennent trois buts avec de grosses erreurs. C’est toujours dommage quand vous menez au score dans un match difficile et puis vous donnez un but immédiatement à l’adversaire comme ils l’ont fait, avec une erreur de Koffi en plus, qui est un bon gardien mais là il commet une erreur. Ça rend un avantage moral à l’adversaire, et Charleroi doit, quand il marque deux buts, prendre au moins un point à OHL. Et là ils ont fait trop de cadeaux. Il y a de bonnes choses à Charleroi mais là aussi il faut un peu plus de rigueur et de concentration."

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