L’entreprise laisse aux abonnés jusqu’au 18 janvier pour arriver au bout de leurs périples. Elle remboursera entièrement le matériel, principalement les manettes qui permettaient d’accéder au service, acheté chez Google Store ainsi que les jeux acquis sur Stadia. Le groupe ne remboursera pas en revanche les abonnements.
Michael Pachter, du cabinet Wedbush Securities, à l’AFP :
Ils ont eu une excellente idée mais un mauvais modèle commercial. Ils ont essayé de proposer le service sous forme d’abonnement mais sans jeux.
En payant environ 10 dollars par mois, les abonnés à Stadia ont en effet accès à un nombre limité de jeux mais doivent encore ouvrir leur portefeuille pour en acquérir plus, à la pièce.
Microsoft à l’inverse, vendeur des consoles Xbox, propose son service en ligne Game Pass "avec pleins de jeux", que les joueurs peuvent également télécharger gratuitement sur leur console ou ordinateur, ce qui le rend bien plus attractif, souligne M. Pachter : Game Pass a plus de 25 millions d’abonnés quand Stadia en a moins d’un million.
Microsoft, qui possède aussi plusieurs studios de jeux vidéo, s’appuie sur sa large communauté de joueurs sur consoles et ordinateurs pour alimenter Game Pass, leur permettant de jouer sur l’écran qu’ils préfèrent, y compris téléphones, tablettes ou téléviseurs, grâce au stockage des jeux dans le cloud.