"Le génocide de Srebrenica montre vers quels crimes mènent les idéologies nationalistes, et nous rappelle la nécessité de continuer à lutter, plus que jamais, contre le racisme, l'antisémitisme et toutes les autres formes de haine, d'intolérance et de discrimination", ajoute-t-il.
Aujourd'hui, nous sommes en deuil, et nous nous souvenons
"Après un quart de siècle, Srebrenica reste une plaie ouverte dans la conscience européenne", a de son côté déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans un message posté sur les réseaux sociaux. "En tant que femme, mère et épouse, je ne peux qu'essayer d'imaginer l'immensité de votre peine. Mon coeur va vers vous." "Aujourd'hui, nous sommes en deuil, et nous nous souvenons. Nous réfléchissons à nos erreurs et demandons justice, nous travaillons à la réconciliation. Nous avons échoué dans nos responsabilités de protéger ceux qui en avaient le plus besoin. Le passé ne peut pas être changé. Mais nous avons un devoir de mémoire et d'action. Plus jamais de sang au nom de la race ou de la religion. Plus jamais de génocide", conclut Ursula von der Leyen.
Le président du Conseil européen, s'est aussi exprimé à l'occasion des commémorations. "C'est l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire européenne moderne. En nous souvenant, nous renouvelons notre engagement à ne jamais laisser de telles atrocités se reproduire."
"Ce n'est que lorsque tous les dirigeants reconnaîtront ces crimes que les peuples de ce pays pourront guérir et se rassembler. (...) Nous devons rester vigilants et combattre la haine et l'intolérance", poursuit Charles Michel. "Ils méritent la paix, la justice et une vraie réconciliation. Dans notre maison commune: l'Europe."
Le magistrat belge Serge Brammertz avait été nommé en 2016 procureur du Mécanisme pour les Tribunaux pénaux internationaux (le MTPI).
Les musulmans de Bosnie ont commémoré samedi le génocide de Srebrenica il y a 25 ans, pire tuerie sur le sol européen depuis la Seconde Guerre mondiale avec plus de 8.000 morts.