Sous couverture

Sous Couverture, une rentrée littéraire "Noir, Jaune, Rouge"

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Par Sous Couverture via

C’est la rentrée de Sous Couverture, nos invitées sont Isabelle Wéry et Geneviève Damas. Au menu du jour : un couple d’octogénaires, le Titanic, un hameau à vendre dans le Tarn Entre autres !

Isabelle Wéry pour "Rouge Western", Ed. Au Diable Vauvert, 2023

Vanina, une vieille dame indépendante et pleine d’allant, pose ses valises en Andalousie, à la Ferme du Poisson, un voyage offert par ses proches. Elle va très vite se retrouver plongée dans les querelles familiales de ses hôtes. Un conte excentrique qui contredit toutes les idées reçues sur la vieillesse. On retrouve bien sûr dans ce roman la plume espiègle et originale d’Isabelle Wéry, actrice et écrivaine.

Le premier roman d’Isabelle Wéry, Monsieur René, est paru aux éditions Labor en 2006. Son second roman Marilyn désossée, édité chez MaelstrÖm reçoit l’European Union Prize for Literature en 2013. Ce livre est traduit dans plusieurs pays d’Europe. En 2018, elle signe le roman déjanté Poney flottant chez OnLit, qui a rencontré un grand succès critique et public. Avec la collaboration de Passa Porta et du 140, le roman a été adapté pour la scène sous la forme d’une performance débridée mêlant spoken words, musique électronique et arts visuels.

Geneviève Damas pour "Strange", Ed. Grasset, 2023

Une longue lettre que Nora écrit à son père, car il y a des choses que l’on écrit parce qu’on n’a pas pu les dire. Elle a quitté la ville où il vit pour apprendre le chant à Bruxelles. Mais aussi pour autre chose. La lettre de Nora est une lettre d’amour, envoyée au père dans l’espoir qu’il comprendra. Car celui-ci n’a connu jusqu’ici que Raphaël… Un roman bouleversant sur l’identité, l’acceptation de soi et le développement d’un art.

La “Book-Box” de Lucile Poulain : "Les amants du Lutetia" d’Emilie Frèche – Ed. Albin Michel, 2023

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Ces quelques couplets racontent l’histoire de deux amoureux qui se sont donné la mort, dans la chambre d’un hôtel où travaille une serveuse, personnage incarné par Edith Piaf.
Une serveuse qui, par ailleurs, s’identifie à la morosité de son quotidien, qui est émue par la disparition de ce couple et par le même biais, fascinée par leur acte fatal.

Loin du papier jauni et des verres à bistrot dans la chanson d’Edith Piaf, on commence cette histoire dans le luxe, le bon goût et l’élégance propres au Lutetia, célèbre palace parisien.

Ezra et Maud Kerr, un couple d’octogénaires, se sont éteints ce matin à 8h35, découverts par un jeune employé du room service.
Parés de leurs plus beaux vêtements, allongés main dans la main sur leur lit gigantesque, ils se sont manifestement asphyxiés.
C’est leur fille unique Eleonore qui partage la nouvelle avec nous, qui nous embarque dans un périple administratif et notarial, une fois l’aspect un peu " poétique " retombé.

Shakespeare et ses immortels " Roméo et Juliette ". Cette tragédie parue pour la première fois en 1597 raconte l’histoire de deux familles rivales, les Montaigu et les Capulet, une rivalité qui ensanglante la ville de Vérone au grand dam du prince Escalus. Et lors d’un bal donné par les Capulet en l’honneur de leur fille Juliet, Roméo, qui s’invite incognito, tombe éperdument amoureux de l’étoile de la soirée, un coup de foudre réciproque évidemment.

La chronique de Gorian Delpâture : "Renflouez le Titanic" de Clive Cussler, éd. Robert Laffont, 1974

La section Méta, organisme secret contrôlé directement par le président des États-Unis, a élaboré un gigantesque système antimissiles capable de révolutionner la défense de l’Amérique, et donc de bouleverser la face du monde. Seul petit problème, le "projet Sicile" a pour principal ingrédient un minerai rarissime, le byzanium, dont on ne connaît qu’un unique gisement, exploité en Sibérie jusque dans les années 1910. Or, il s’avère que le seul stock disponible a en réalité été embarqué sur le Titanic et devrait donc logiquement reposer par 3 600 mètres de fond dans les abysses de l’Atlantique Nord. Dirk Pitt et son équipe d’océanographes, de techniciens et d’aventuriers vont donc se retrouver confrontés à cet ordre insensé de la présidence : "Renflouez le Titanic !".

La chronique de Michel Dufranne : "Femme portant un fusil" de Sophie Pointurier, Ed. Harper Collins, 2023

Au début, elles étaient quatre. Il y avait cette annonce d’un hameau à vendre dans le Tarn, loin de tout. Alors un projet est né, le rêve d’un lieu construit par et pour les femmes. Elles l’ont fait. Claude, Harriet, Élie, Anna. Jeunes, vieilles, toutes forgées par les tentatives d’autres avant elles, guerrières jusque-là tenues au silence.
Mais voilà : aujourd’hui, Claude doit répondre du meurtre d’un homme. Des gendarmes lui font face, attendant que cette mère de famille au prénom épicène reprenne tout depuis le début. De l’utopie à la riposte. Ce jour où Claude et ses sœurs ont pris les armes.

La chronique d’Odile Vanhellemont : "Plus on est de fous, plus on s’aime" de Jacky Durand, ed. Folio, 2023

Un soir, sur une aire d’autoroute, une berline s’arrête, ouvre la portière et redémarre quelques instants plus tard. De l’autre côté du parking, deux copains d’enfance, Joseph et Roger s’approchent du dépôt clandestin. Eberlués, ils découvrent que c’est un bébé.

Des grands yeux, des bouclettes noires, bref, un vrai gamin, bien en vie. Ni une ni deux, ils l’embarquent dans leur camion, direction la maternité la plus proche. Mais en chemin, le doute s’insinue. Ce gosse, ils ne veulent pas le livrer au système. Et puis les flics, non merci, Roger, ex-taulard, a déjà bien donné.

Ils décident finalement de s’en occuper, de ce bébé tombé du ciel.

La chronique surprise : Franck Thilliez, avec « REPLAY » de Ken Grimwood, éd. Points, 1998

En ce 18 octobre 1988, Jeff Winston se trouve dans son bureau new-yorkais, et écoute sa femme lui répéter au téléphone : "Il nous faut, il nous faut…" Il leur faudrait, bien sûr, un enfant, une maison plus confortable. Mais surtout parler. À cœur ouvert. Sur ce, Jeff meurt d’une crise cardiaque. Il se réveille en 1963, à l’âge de dix-huit ans, dans son ancienne chambre d’université. Va-t-il connaître le même avenir ? Non, car ses souvenirs sont intacts. Il sait qui va gagner le prochain Derby, et ce qu’il en sera d’IBM et d’Apple… De quoi devenir l’homme le plus puissant du monde, jusqu’à… Sa deuxième mort, et qu’une troisième, puis une quatrième vie commencent

La chronique de fin de Thierry Bellefroid, "Jim"de François Schuiten, Ed. Rue de Sèvres, 2023

" L’heure de la promenade était là et je ne le voyais pas. Il devait m’attendre quelque part… ". En dessinant Jim, son chien récemment disparu, François Schuiten a trouvé une nouvelle fois dans l’art de la bande dessinée le moyen de combler le vide intérieur et d’honorer ce qui lui est cher. Depuis le décès de son discret mais fidèle allié du quotidien, l’artiste n’a eu de cesse de lui rendre hommage en produisant une illustration par jour, pour ressentir encore un peu sa présence tout en acceptant de le laisser partir. En compilant ces illustrations dans un ouvrage à la fabrication soignée, François Schuiten souligne, avec la majesté qui caractérise toute son œuvre, les liens puissants et invisibles qui se tissent entre les hommes et leurs animaux de compagnie, et apporte un peu de chaleur à ceux qui connaissent ou redoutent la fin inévitable d’une relation extraordinaire.

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